Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles scientifiques (CPGE) préparent en deux ou trois ans aux concours d'entrée dans les écoles d'ingénieurs et dans les Ecoles Normales Supérieures. En cas d'échec aux concours, les études peuvent être poursuivies à l'université (en L3).
Les CPGE scientifiques donnent aux étudiants une solide formation scientifique. Elles répondent à un souci d'adaptation des formations d'ingénieur à la demande des entreprises. A côté de l'excellence dans les domaines de la recherche fondamentale et appliquée et de la conceptualisation des projets industriels, elles ont en effet pour objectif de développer chez les étudiants des qualités théoriques et expérimentales, et des capacités de synthèse.
Un encadrement solide par des professeurs motivés est le garant d'un bon démarrage des études supérieures.
Les prépas scientifiques sont donc une porte d'entrée dans l'enseignement supérieur qui développe les connaissances et l'initiative personnelle par une formation de grande qualité.
Le réseau dense des classes prépas, le faible coût des études (comparable à celui du secondaire), ainsi que le système des concours favorise la réussite fondée sur le mérite, et peut alors servir d'" ascenseur social ".
Enfin, le passage par les prépas assure la quasi certitude d'obtenir un diplôme de niveau BAC + 5, en poursuivant en grande école ou à l'université.
On entre en 1ère année (math sup) de CPGE sur dossier : les CPGE constituent une filière sélective. Les qualités requises pour entrer en prépa sont un bon niveau global de départ notamment en mathématiques et sciences physiques, mais aussi dans les autres matières, une forte motivation et une solide capacité de travail (ce qui sous-entend un bon équilibre physique et moral).
Pour minimiser la fatigue et
donc augmenter ses chances de succès, le choix d'un lycée
proche de son domicile est ainsi fortement conseillé.
Il existe deux
filières possibles math sup : MPSI et PCSI. Attention : l’inscription et le
choix de la classe de sup déterminent l’orientation
en classe de math spé, et donc les types de concours que l’on peut
présenter.
Certaines écoles (" petites mines ", etc) recrutent à la sortie de la math sup, sur concours, dossier ou entretien.
Le redoublement en fin de math sup n’est autorisé que pour raisons médicales. L’étudiant qui échoue en fin de math sup ne manque cependant pas de solutions. S'il tient réellement au métier d'ingénieur, il peut préparer un DEUG, un DUT, un IUP ou un BTS, puis tenter, si ses résultats le permettent, d'intégrer une école d'ingénieurs par la voie des admissions parallèles. Les écoles qui recrutent au niveau bac accueillent parfois les élèves de sup en première ou deuxième année de leur cycle préparatoire. Enfin, certaines écoles de commerce ouvrent leurs concours aux élèves issus des prépas scientifiques.
A l'issue de la 1ère année, les élèves qui peuvent poursuivre en prépa sont orientés vers la classe de Mathématiques Spéciales comportant trois filières.
Les classes de MP (à dominante Mathématique et Physique) permettent à leurs élèves, issus de MPSI, de présenter toutes les écoles, exceptées certaines écoles de chimie. Elles préparent plus particulièrement aux grands concours : Centrale-Supélec, Mines-Ponts-Télécom...
Les classes de PC (à dominante Physique et Chimie) accueillent des élèves issus de PCSI. Des places leurs sont offertes dans l'ensemble des écoles. Mais les écoles de chimie et de physique sont leur principal débouché, et près de la moitié d'entre eux trouvent une place dans les écoles des Concours Communs Polytechniques.
Les classes de PSI (à dominante Physique et Science de l’Ingénieur), où l’on retrouve des élèves provenant des trois filières de math sup, se voient généralement offrir entre 20 et 30% des places aux différents concours.
Les filières " étoilées " (MP*, PC* et PSI*) sont les filières d'excellence : leurs classes proposent aux meilleurs élèves de math sup un enseignement renforcé dans leur matière dominante. Toutefois, les programmes et les objectifs restent presque identiques : l'existence de filières à deux vitesses répond au seul souci de tenir compte des différences de niveaux, et de constituer des groupes homogènes, où les élèves gardent toutes leurs chances de suivre, donc de réussir aux plus grands concours (Ecole Polytechnique et ENS).
L’énorme majorité des concours d’entrée dans les grandes écoles se fait à la fin de la math spé. Le redoublement est possible (et fréquent) en math spé.
le site "prépas.org"
et
la page du site du ministère de l'éducation nationale
Maths
|
12h |
Physique-chimie
|
6h en MPSI et 7h en MP |
TP
de Physique-chimie
|
2h |
2h | |
Français-philosophie
|
2h |
Langue
|
2h |
(1
seconde langue
possible)
|
2h |
EPS
|
2h |
2h (à partir de noël en sup) | |
2h | |
Devoir
surveillé
|
4h |
3/2
|
élève de Math Spé non redoublant |
5/2
|
élève de Math Spé redoublant |
Colle
(ou khôle) |
interrogation orale d’une heure |
CPGE
("prépa ") |
classe préparatoire aux grandes écoles |
Cumulatif
|
taupin inscrit à l’université sans en suivre les cours |
ENS
|
Ecole Normale Supérieure |
Intégrer une
école
|
être admis dans cette école |
Math Spé à dominante math et physique | |
mathématique
spéciale
(2nde année) |
|
mathématique
supérieure
(1ière année) |
|
Math Spé à dominante physique et chimie | |
Math Spé à dominante physique et sciences de l’ingénieur | |
SI
|
sciences de l’ingénieur |
taupe
|
classe prépa scientifique |
taupin
|
élève de classe prépa scientifique |
TIPE
|
travaux d’initiative personnelle encadrés |
X
|
Ecole Polytechnique |